Situé
dans la
vallée de
Ici,
l’argile
est reine et la terre est rouge. Ces terres représentent un des plus
grands
dépôts de différentes argiles de France. Les traces les plus anciennes
de
l’activité argileuse au Fuilet remontent au XVème
siècle. Le village
communiquait alors avec le reste de
Inhabité
depuis
quelques années, l’atelier du Chêne Hubert (nom du lieu-dit) n’avait
plus vu de
potier depuis 10 ans. Existant depuis 1840, cet atelier a fait vivre
cinq
générations de potiers jusqu’en 1976, date à laquelle Monsieur Moreau,
dit le
Prussien, a cessé son activité.
Depuis
cette
époque, l’atelier fut en location pendant une dizaine d’année, jusqu’à
ce que
la famille Guillon l’acquière en 1996.
A leur arrivée, ils retrouvèrent au cours de leurs travaux des tessons de poteries datant de la création de l’atelier et comportant trois couleurs : jaune, vert pâle et lavande. Ces couleurs représentent la base de leurs productions actuelles.
L’activité principale de l’atelier du Chêne Hubert est le tournage en céramique. De plus en plus, l’atelier travaille sur des objets en grès et en faïence.
Pour rester
compétitif face aux autres potiers du Fuilet qui produisent en masse ou
encore
qui importent et revendent des poteries venant de l’étranger, la famille
Guillon
se distingue grâce à son savoir-faire (avec des petites et grandes
pièces
utiles et décoratives).
Elle
travaille
aussi sur commande, produisant des poteries imaginées par certains
clients.
Jérémy crée des objets originaux, peint quelques tableaux et fabrique
même des
instruments de musique en céramique comme des didjéridous.
De plus, Francis Guillon, qui est aussi président de l’association « Tout Terre » propose des formations professionnelles.